La circulaire, que l'Association des maires de France vient de diffuser sur son site, rappelle "le caractère impératif" de l'organisation du scrutin du 30 juin. S’ils refusent de réunir leur conseil municipal à cette date, les maires sont passibles d'une suspension, voire d'une révocation. Ceux-ci doivent organiser l'élection en suivant des règles qui varient selon la taille des communes. Il existe ainsi trois seuils : les communes de moins de 9.000 habitants; les communes de 9.000 à 29.999 habitants et celles de 30.000 habitants et plus. Pour chacune des tranches de population, de nombreux exemples de calcul du nombre des délégués et des suppléants à désigner sont fournis. Sont aussi précisées les modalités de détermination du collège électoral dans les communes nouvelles.
Pour l'ensemble des communes, la circulaire détaille l'ensemble des opérations relatives à l'élection : convocation des conseils municipaux, modalités de candidature et de désignation des délégués et suppléants, déroulement du vote, proclamation des résultats et établissement du procès-verbal… Elle rappelle aussi que dans l'ensemble des communes, les conseillers municipaux qui n'ont pas la nationalité française ne peuvent ni participer à l’élection du collège électoral sénatorial, ni en être membre.
Un décret du 2 juin dernier a arrêté à la date du 24 septembre 2017 la convocation des "grands électeurs" pour la prochaine élection sénatoriale (voir ci-dessous notre article du 6 juin 2017). Le scrutin concernera les départements de la série 1, c'est-à-dire les départements dont le numéro est compris entre 37 (Indre-et-Loire) et 66 (Pyrénées-Orientales), les départements d'Ile-de-France, ainsi que certains territoires situés outre-mer : Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon et Nouvelle-Calédonie. La moitié des représentants des Français établis hors de France se verra également renouvelée.
Le 24 septembre prochain, la participation des élus devrait être égale ou proche de 100%, un score jamais atteint par une élection politique au suffrage universel direct. L'une des raisons est financière: tout grand électeur qui, "sans cause légitime", n’aura pas participé au scrutin sera passible d’une amende de 100 euros.

Référence: Ministère de l'Intérieur, circulaire du 12 juin relative à la désignation des délégués des conseils municipaux et de leurs suppléants et établissement du tableau des électeurs sénatoriaux.

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